Le sud du Népal, la région du Teraï, est encore plat. Autrefois, la région était couverte de jungle et vivaient ici la communauté des Tharus. La zone était infesté par le paludisme mais il se trouve que les Tharus sont plus résistants que la moyenne de la population. Les Tharus se disent d'origine rajput, du Rajasthan. Si leurs légendes évoquent des origines rajputs, leurs traits physiques évoquent qu'ils ont plutôt pour origine le Tibet. Les Tharus sont hindouistes mais ils croient aussi aux esprits de la nature. Aujourd'hui, ce sont essentiellement des agriculteurs.
Depuis 1950 et les campagnes d'éradication du paludisme, des migrants venus de l'Inde et des montagnes du Népal se sont installés au Téraï. C'est aujourd'hui une région agricole importante. Il reste encore toutefois des jungles et des étendues sauvages. Deux grands parcs nationaux sont présents dans la région, le Bardia national Park, un peu loin de tout dans l'ouest, est le moins touristique et le mieux préservé. Plus proche de Katmandou, le parc national du Chitwan est celui que j'ai visité. Pour cela, j'ai passé quelques jours dans le village de Sauraha. Le petit centre est très touristique, il y a tout ce qu'il faut comme restaurants, hôtels pour tous les budgets, wifi et agence de jungle-safari. Le plus sympathique est d'aller faire du vélo pendant quelques jours dans les villages alentours. J'étais toujours très bien accueilli, et j'ai pu discuter avec de nombreux Tharus le long du chemin. Ils vivent dans des maisons en bambous et en terre, mais de nombreuses maisons en béton sont en cours de construction. Ils sont souriants, font sécher des lentilles devant leurs maisons ou travaillent au champs, utilisent le buffle pour labourer mais également quelques tracteurs pour faciliter la tâche. La société semble beaucoup plus mixte que le nord de l'Inde, des filles m'envoient des bisous le long du parcours !
Depuis 1950 et les campagnes d'éradication du paludisme, des migrants venus de l'Inde et des montagnes du Népal se sont installés au Téraï. C'est aujourd'hui une région agricole importante. Il reste encore toutefois des jungles et des étendues sauvages. Deux grands parcs nationaux sont présents dans la région, le Bardia national Park, un peu loin de tout dans l'ouest, est le moins touristique et le mieux préservé. Plus proche de Katmandou, le parc national du Chitwan est celui que j'ai visité. Pour cela, j'ai passé quelques jours dans le village de Sauraha. Le petit centre est très touristique, il y a tout ce qu'il faut comme restaurants, hôtels pour tous les budgets, wifi et agence de jungle-safari. Le plus sympathique est d'aller faire du vélo pendant quelques jours dans les villages alentours. J'étais toujours très bien accueilli, et j'ai pu discuter avec de nombreux Tharus le long du chemin. Ils vivent dans des maisons en bambous et en terre, mais de nombreuses maisons en béton sont en cours de construction. Ils sont souriants, font sécher des lentilles devant leurs maisons ou travaillent au champs, utilisent le buffle pour labourer mais également quelques tracteurs pour faciliter la tâche. La société semble beaucoup plus mixte que le nord de l'Inde, des filles m'envoient des bisous le long du parcours !
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Me voilà donc embarqué en tant que pisteur à Chitwan. Le parc contient au moins trois espèces d'animaux dangereux, le rhinocéros (Rhinoceros unicornis), l'ours lippu (Melursus ursinus) et le tigre du Bengale (Panthera tigris tigris), j'ai pu observer des traces de pas appartenant à ces trois animaux. La plupart des éléphants sont domestiqués au Népal, mais il reste encore quelques éléphants sauvages dans le parc. Lors de la balade, j'ai aussi eu le plaisir d'observer d'autres animaux moins dangereux, des singes et beaucoup de daims tachetés. Il est aussi tout intéressant d'observer les oiseaux. Mais le plus impressionnant a été l'approche du rhinocéros de relativement près. J'en ai vu quatre en tout pendant la journée et par deux fois, nous avons du courir pour nous réfugier dans un arbre. Se faire charger par un rhinocéros est en effet très dangereux, mais c'est un peu excitant, je me prenais un peu pour Nicolas Hulot ! L'arbre est aussi une bonne place pour l'observation et prendre quelques photos sans risques.
Commentaires
There is a season - turn, turn, turn
And a time for every purpose under heaven
A time to be born, a time to die
A time to plant, a time to reap" The Byrds 1965
Un temps pour chaque chose...On dirait qu'après des jours et des jours de marche et de découverte, ce soit le temps où tu te poses et où tu racontes. L'histoire est belle.
Bonne continuation.
Le voyageur hypothetique
Vinc Lec