Sans tracas à Lucca

Il me restait un jour avant mon départ de l’Italie et j’avais le choix de visiter Pise ou Lucca, non loin de la Mer Ligur, et toutes deux facilement accessible depuis Florence par le train. Mes connaissances m’ont conseillé Lucca; je ne serais ainsi pas sur la fameuse photo en train de simuler de retenir la célèbre tour penchée. Pise n’a cas bien se tenir !

Me voilà à Lucca, une petite ville fort sympathique et agréable. Il y a moins de touristes qu’à Florence ou Sienne, mais toujours le soleil et les bonnes glaces, il gelato ! Toujours aussi la riche histoire à chaque recoin de la ville. Fondée elle aussi par les Étrusques, puis devenue une colonie romaine, Lucca a prospéré au Moyen-âge grâce au commerce de la soie et aux banques. C’est une commune libre dès 1160, puis elle devient une république indépendante pendant cinq siècles. Il y a eu des luttes, des conflits entre familles pour détenir le pouvoir, des conflits envers Florence et Pise. La ville est entièrement fortifiée, les murailles visibles actuellement datent de la Renaissance.

Le cœur de la cité est la piazza San Michele avec en son centre l’église San Michele in Foro. La façade de marbre est superbe, avec toutes ses sculptures. Par ailleurs, il y a la cathédrale Duomo San Martino également très intéressante, construite entre le XIe et le XIIIe siècle. Son campanile est en brique au-dessous et en marbre sur le dessus, afin de le voir de loin ! J’ai aussi visité la Casa Guinigi, demeure médiéval et sa tour, la Torre Guinigi. Au sommet, il y a quatre arbres mais aussi une plaisante vue sur les toits de la ville. Parmi les sites d’intérêt, je retiens également la maison de Puccini, le compositeur est en effet né ici, mais plus récemment !

L’originalité de Lucca, c’est aussi sa place elliptique, la Piazza del Anfiteatro, édifiée sur le tracé d’un ancien amphithéâtre romain. La place accueille aujourd’hui le marché et des festivités. Tout autour, il y a des restaurants et les vendeurs de gelato ! Le lendemain, je me dirige vers Milano où je prendrais le train de nuit en direction de Paris. Et hop me voilà au labo de bonne heure et de bonne humeur !