En juillet de l’an 2016, au première lueur de l’aube, me voilà à arpenter les rues de Lanzhou, au nord ouest de la Chine. Encerclée de montagnes, Lanzhou (兰州) est la capitale du Gansu (甘肃), c’est une ville ancienne, fondée sous la dynastie des Han, il y a 2000 ans, et les habitants mangent beaucoup de nouilles. C’est un détail, mais j’ai en effet souvent mangé des nouilles lors de ce voyage, des nouilles non pas roulées sous les aisselles, mais tirées à la main.
Le Gansu, c’est une longue province étroite, un peu comme une nouille, coincée entre le plateau tibétain et le désert de Gobi. Ce long corridor servait de passage pour la route historique de la soie qui reliait la Chine à l’Asie centrale. C’est un carrefour culturel et j’ai pu rencontrer des minorités tibétaines, musulmanes et mongoles. Avec une superficie un peu plus petite que la France métropolitaine, il y a environ 29 millions d’habitants, mais la majorité vivent dans le sud de la province, plus verdoyante, tandis que le nord est désertique.
Le Gansu, c’est une longue province étroite, un peu comme une nouille, coincée entre le plateau tibétain et le désert de Gobi. Ce long corridor servait de passage pour la route historique de la soie qui reliait la Chine à l’Asie centrale. C’est un carrefour culturel et j’ai pu rencontrer des minorités tibétaines, musulmanes et mongoles. Avec une superficie un peu plus petite que la France métropolitaine, il y a environ 29 millions d’habitants, mais la majorité vivent dans le sud de la province, plus verdoyante, tandis que le nord est désertique.
Quand j’étais petit, j’aimais bien dessiner des cartes. Ici, je vous ai représenté le Gansu en rouge, afin de mieux se représenter sa situation, entre montagnes et déserts.
A Lanzhou, j’ai vu le fleuve jaune (le Huang He 黃河 en chinois), encore petit mais déjà grand, mais qui deviendra bien plus large lors de son périple à travers la Chine. C’est la grande quantité d’alluvions et de limons qui lui donne cette couleur boueuse qui est à l’origine de son nom. Ce fleuve a été responsable de crues désastreuses tout au long de l’histoire de la Chine, et, dans sa partie Est, il a même changé plusieurs fois de cours.
Le fleuve Jaune à Lanzhou |
Il y a un pont, et je peux traverser le fleuve sans trop prendre de risques inconsidérés, et me voilà sur l’autre rive, au pied de la colline de la Pagode blanche. C’est sous le soleil et la chaleur que je fais l’ascension de la colline, du sommet, j’ai l’opportunité de voir l’ensemble de la ville.
Lanzhou, vue depuis la colline de la Pagode blanche et le fleuve Jaune |
Tout autour de la ville, il y a des usines et des raffineries de pétrole, logée dans une cuvette, la ville est ainsi idéalement située pour bénéficier d’une pollution de l’air importante. Si le niveau de pollution est aujourd’hui correct (il parait que c’est au printemps où c’est catastrophique), la chaleur est torride, malgré l’altitude. Mais c’est très sec, je supporte finalement mieux qu’à Shanghai, là bas, c’est trop chaud et humide, je suis mouate toute la journée. A Lanzhou, c’est le climat continental, chaud l’été et froid l’hiver. On ne dirait pas, mais Lanzhou est située à 1600 mètre d’altitude, probablement à cause de l’Inde, en percutant et s’enfonçant sous la plaque eurasienne, elle soulève littéralement des montagnes.
Des bouddhas, dans un temple sur la colline |
De Lanzhou, j’ai pris le train, une fois pour aller un peu plus vers le sud, une autre fois pour aller au nord, mais je vous le raconterai lors du prochain épisode. J’ai pris quelques photos le long du trajet. Avec le climat sec, le paysage semble aride, les montagnes sont de couleurs terres ou ocres, mais dans la vallée, il y a de l’agriculture.
A suivre...
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