Scènes de rue à Shanghai

Vent d’ouest. Des joueurs de Mah-jong dans la rue : toute une série de tables alignées le long du trottoir permettent aux joueurs, par groupe de quatre, de manipuler les tuiles en mêlant stratégie, tactique et chance. Certaines des tables sont automatisées afin de ne pas perdre de temps pour mélanger et faire la muraille ! Il y a les joueurs, mais aussi les observateurs, tout en sirotant du thé, le tout accompagné de la mélodie des oiseaux en cage.
Un peu plus à l'ouest. Une autre rue. Ici c'est plutôt des commerçants, des quincailleries, on est loin des grandes avenues et des gratte-ciels de fer et de verre (à propos comment ça s'accorde gratte-ciel ?).
Les vents tournent, je vous donne un bon tuyau, c'est par là qu'il faut aller.
Tourner à l'est, à l'intersection entre les fils électriques.
Tien, il y a une promotion sur les compteurs électriques.
Rue des entrepreneurs : madame s'est lancée dans le business des poignées de portes.
Vers le sud : la marche m'a ouvert l'appétit, un vendeur ambulant devrait me préparer une collation.

Commentaires

Unknown a dit…
si gratte ciel était au pluriel cela ferait grattent cieux non??
cath
mamie a dit…
te rappelles tu des parties de Mahjong à Autanne Marcel t'envoie le bonjour il y a des cerises
Anonyme a dit…
Le ciel qu'ils grattent n'étant qu'un, pas le moindre "s" au pluriel...
Un gratte-ciel, deux gratte-ciel, trois gratte-ciel...
De plus, quand bien même il y en aurait plusieurs, c'eût alors été des cieux qu'ils auraient grattés, le pluriel "ciels" étant réservé à certains sens seulement comme la peinture, l'ameublement, la poésie...
Stop, j'arrête de (te) chinoiser...
Jacques de Montpellier