C’est une chose que je ne voyais pas à Beijing, mais à Shanghai, il y a du linge qui pend aux fenêtres. Cela me donne l’impression d’être en Italie, c’est le côté napolitain de Shanghai ! Dans les ruelles des quartiers des maisons basses, sur les balcons des immeubles, le linge est accroché sur des tiges de bambous ou de métal, sur les fils électriques, sur la végétation environnante.
Le linge claque au vent, ça voltige aux alizés, ça s’envole à la bourrasque, c’est étoffé, c’est coloré, ça repeint le béton aux couleurs de l’humain. C’est rigolo, un drap par si, un slip par là, la blouse de travail ou la lingerie fine, j’ai un peu l’impression de rentrer dans l’intimité des gens, dérober, voler un morceau de vie. Ce linge qui pend au fil tel des morceaux de vie qui volent au vent.
Ils peuvent récupérer le linge à l'aide de perches, c'est très pratique ! |
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