Les bronzés font du ski à Pékin

Le labo au ski !

Depuis les jeux olympiques, les chinois s’intéressent au ski. En chinois, le ski, c’est 滑雪 huáxuě, ce qui signifie glisser sur la neige en quelque sorte. Ainsi, nous avons fait une sortie avec le labo, afin de dévaler les pistes ! Mais comme la plupart de mes collègues n’avaient jamais chaussé des skis, c’était un peu rocambolesque.

Situé dans le comté de Miyun, à une soixantaine de kilomètres de Pékin, Nanshan, la montagne du sud, est la plus grande station de la région. Ce n’est pas très grand et ressemble plutôt à ce qu’on peut rencontrer au Québec. De plus, Pékin et les environs sont très secs, il ne neige pas. Les canons à neige permettent d’apporter la neige artificielle sur le domaine skiable. Dans ces condition, le hors piste est impossible, ou bien cela s’appelle la marche à pied.

Toutefois, on peut très bien se rendre à la station en pyjama, tout est fourni : en plus des skis et des chaussures, il est possible de louer l’anorak, les gants, un casque et des lunettes de soleil.

En bas des pistes, il y a des restaurants qui ne vendent pas de fondues ni de raclettes, mais des plats chinois tels que des spécialités du nord est. Pour midi, nous étions tous attablés autour de ces grandes tables rondes qui nous permettent de partager le repas par l’intermédiaire d’un plateau tournant. Il y a également une place avec des tables en bois sur une terrasse qui fait de la publicité avec une belle feuille d’érable rouge et ce message en deux langues : keep exploring, explorez sans fin.

Après s’être remué sur la piste des débutants, certains de mes collègues ont tenté de prendre le télésiège pour skier sur des pistes un peu plus longues. D’autres étaient un peu effrayés, mais c’était vraiment rigolo et dans la bonne humeur. Mais il fait froid, alors ça va, car si la neige est trop molle… c’est trop dur. J’ai donné des cours à mes collègues pour le planter de bâton ! Même si je ne suis pas un expert du ski, dans ce contexte, j’ai pu faire l’admiration de mes amis car j’arrive à descendre des pentes plus abruptes, faire des virages et m’arrêter de façon efficace !

Nous reprenons le télésiège pour une dernière descente. Quand te reverrais-je ? Pays merveilleux ! Où ceux qui s'aiment, vivent à deux !