J’ai passé quelques jours à Essaouira, c’est une ville qui mérite vraiment le détour, y flâner quelques temps et même y prendre son temps. Me voilà loin de l’agitation et des arnaques de Marrakech, au bord de l’océan sur la côte atlantique.
Pendant l’antiquité, le site d’Essaouira a été occupé par des Phéniciens, puis, c’était un royaume berbère qui deviendra un moment une province romaine. Au moyen-âge, les marins portugais baptisent la ville Mogador et en font un important port de commerce. Au XVIe siècle, ils sont également à l'origine de la construction des remparts qui donnent aujourd’hui à Essaouira des airs de Saint Malo. Au XVIIIe siècle, la ville st surnommée le « port de Tombouctou », car c’est le débouché des caravanes qui apportent d’Afrique subsaharienne leurs produits à destination de l’Europe. Mais plus tard, suite à la colonisation des maudits français et le développement d’autre port, le port d’Essaouira périclite. Il évoluera finalement en un port de pêche tel que l'on peut le contempler aujourd'hui.
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| Port d'Essaouira |
Il est magnifique ce port, niché entre les remparts blancs, avec toutes ces barques bleues, on y pratique pas mal la pêche à la sardine et aussi des crustacés, mais lorsque j’y étais, il y avait peu d’activité, la mer était trop agitée et les pêcheurs restés à terre. Les bateaux sont tout en bois, certains sont en réparation. D’autres pêcheurs réparent leurs filets tandis que certains font la sieste. Je rencontre un monsieur marocain qui se présente comme un pêcheur, je ne sais pas si c’est vrai mais il propose de donner des explications sur le fonctionnement du port, tout ça avec son petit carnet de dessins. C’est vraiment rigolo, je l’ai
retrouvé ici sur youtube! Bien sûr à la fin, il demande quelques dinars pour le service.
Je monte sur la Squala de la Kasbah, avec ses canons, à l’époque, elle permettait de repousser les attaques maritimes des pirates. Du sommet des murailles j’ai une belle vue sur la mer, et au couché du soleil, c’est très joli aussi ! Entre les pêcheurs, les mouettes, les embruns marins, Essaouira c’est un peu la Bretagne. J’ai même eu des averses de pluie ! Je passe également tout un après-midi à marcher sur la plage, on peut aller vachement loin et je vais marcher dans les dunes. Toutefois, il y fait un vent à décorner les dromadaires ! Au loin, je peux contempler les îles Purpuraires qui abritent aujourd’hui une réserve ornithologique.
J’ai passé trois nuits à l’auberge de jeunesse, au cœur de la médina, à cette époque de l’année, il y avait peu de monde. L’aubergiste était très sympa, son français tout comme son anglais était très approximatif, et je servais de traducteur auprès d’un australien. Avec mon anglais médiocre, j’ai toujours l’impression d’être un petit facteur, je veux dire un imposteur, lorsque je joue ce rôle de traduction ! L’intérieur de la médina est également très intéressante. En dehors de quelques mobylettes, la circulation automobile est interdite à l’intérieur des remparts.
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| Échoppe à miracles... |
Il y a une grande rue marchande bordée d’arcades avec de nombreux commerçants, des marchands de tissus, des marchands de légumes, d’épices, de graines, de poules, des bouchers, des bijoutiers, des boutiques à racines, herbes, poudres et roches dignes d’un alchimiste, c’est vraiment pittoresque et traditionnel, il y a du monde, c’est tout à fait le souk ! L’ambiance rappelle tout à fait l’Inde. Toutefois, c’est très difficile de prendre les gens en photos, ils n’aiment pas ça, c’est l’opposé exacte de l’Inde où les habitants demandent d’eux-mêmes d’être pris en photo, sans doute pour être valorisés un peu. Essaouira abrite également des artistes, notamment des peintres qui composent des peintures tribales colorés. Il y a quelques galeries à visiter. Dans les petites ruelles sombres, il y a des boui-boui pour les marocains. Les couscous et les tagines y sont beaucoup moins chers que dans les restaurants pour touristes mais l’hygiène probablement moins rigoureuse ! C’est aussi là que j’ai bu les meilleurs thés à la menthe de tout le voyage ! C’est crissement bon !
J’ai passé trois nuits à l’auberge de jeunesse, au cœur de la médina, à cette époque de l’année, il y avait peu de monde. L’aubergiste était très sympa, son français tout comme son anglais était très approximatif, et je servais de traducteur auprès d’un australien. Avec mon anglais médiocre, j’ai toujours l’impression d’être un petit facteur, je veux dire un imposteur, lorsque je joue ce rôle de traduction ! L’intérieur de la médina est également très intéressante. En dehors de quelques mobylettes, la circulation automobile est interdite à l’intérieur des remparts.
Il y a une grande rue marchande bordée d’arcades avec de nombreux commerçants, des marchands de tissus, des marchands de légumes, d’épices, de graines, de poules, des bouchers, des bijoutiers, des boutiques à racines, herbes, poudres et roches dignes d’un alchimiste, c’est vraiment pittoresque et traditionnel, il y a du monde, c’est tout à fait le souk ! L’ambiance rappelle tout à fait l’Inde. Toutefois, c’est très difficile de prendre les gens en photos, ils n’aiment pas ça, c’est l’opposé exacte de l’Inde où les habitants demandent d’eux-mêmes d’être pris en photo, sans doute pour être valorisés un peu. Essaouira abrite également des artistes, notamment des peintres qui composent des peintures tribales colorés. Il y a quelques galeries à visiter. Dans les petites ruelles sombres, il y a des boui-boui pour les marocains. Les couscous et les tagines y sont beaucoup moins chers que dans les restaurants pour touristes mais l’hygiène probablement moins rigoureuse ! C’est aussi là que j’ai bu les meilleurs thés à la menthe de tout le voyage ! C’est crissement bon !
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