De passage à Gre

Pour ce long week-end ensoleillé, j’étais de retour dans mon pays natal de Savoie. J’ai tout de même osé franchir la frontière d’un pays qui s’appelle l’Isère car la rivière l’Isère traverse la région. C’est avec indulgence que nous acceptons cet état de fait car l’Isère naît tout de même dans nos montagnes Savoyardes. Les habitants de l’Isère se sont autoproclamé des Isérois et ont fondés leur capitale dans les Alpes qu’ils ont appelés Grenoble parce qu’à l’origine ils étaient de Gre. Grenoble, c’est la ville la plus plate de France, alors comme c’était un peu la honte, les gens de Gre ont construits des montagnes tout autour. C’est ainsi qu’ils ont pu organiser des jeux olympiques d’hiver en 1968 mais qui étaient beaucoup moins bien que ceux de Chamonix en 1924 ou Albertville en 1992 parce qu’on est quand même plus sympa en Savoie et nos montagnes sont plus belles !
À Grenoble, nous sommes allés manger des plats typiques à base de fromages et de patates dans un café-restaurant, la Table Ronde, situé sur la Place Saint-André. Ouvert en 1739, c’est le plus ancien café de Grenoble, mais aussi l’un des plus anciens de France. Nous y avons mangé du Berthoud, à base de fromage d’Abondance et de vin blanc, des ravioles, des diots et du gratin dauphinois. Que des bonnes choses ! Néanmoins, il n’y avait pas de noix dans la truite à la grenobloise parce qu’il n’y avait plus de tarte aux noix. Il fallait donc se résigner à finir par un plat diététique comme le vacherin à la Chartreuse ! Pour digérer le tout, nous avons grimpé une montagne qui ressemble au Mont Royal au milieu de Montréal et qui nous permet d’avoir des points de vue de haut sur la ville de Gre. Sur cette montagne, il y a un ensemble fortifié que les gens de Gre appellent la Bastille avec la citadelle du Rabot. C’est un endroit ou ils enferment les étudiants pendant la nuit en leur offrant pour tout confort UNE plaque de cuisson dans LA cuisine. Comprenne qui pourra...

Commentaires

Le Nain a dit…
Compris...