Attention chéri ça va couper… Dimanche dernier, c’était vraiment dangereux de se promener dans Paris. J’aurai bien pu me faire trancher en morceau ou même dévorer tout crue ou peut être que j’aurai pu me faire mordre et devenir un zombie comme les autres… Mais moi je suis là pour témoigner car les autorités ont étouffé l’affaire, alors il m’a fallu faire preuve de courage, de témérité et de hardiesse pour vous faire partager ces photos hideuses et répugnantes. J’ai tenté de poursuivre, à l’insu de tous, cette bande d’hommes et femmes zombifiés, cela en dépit de leurs apparences atroces et de l’odeur nauséabonde qu’ils généraient. Sont-ils morts ? Sont-ils vivants ? Ces personnages repoussants s’échangeaient leurs cerveaux, s’attrapaient les boyaux, s’excusaient parfois de gicler du sang sur leurs congénères, effrayant les passants et les touristes… Sauf les japonaises qui leur demandaient poliment de se faire photographier devant eux… Avant de se faire pogner !
Haha, venue d’Amérique du Nord, la Zombie Walk existe maintenant en Europe, cette année il y en avait même une à Brest.
Trêve de plaisanterie, ce n’était pas si facile de faire de belles photos. Il y avait plein d’autres zombies très photogéniques mais aussi des scènes insolites, comme ce passant effrayé et poursuivi montant sur un lampadaire, et puis il fallait éviter les autres photographes comme moi attirés par le scoop pour qu’ils soient hors champ ! Et puis comme je suis un imparfait de l’objectif j’étais attiré par les zombies les plus glamours !
Et puis c’est vraiment drôle, plusieurs passants m’ont demandé ce que c’était, est-ce que c’était une manifestation, une grève, quelles étaient les revendications ? D’autres ne comprenaient pas le sens… La zombie walk a-t-elle un sens ? Peut être est-ce un moyen d’exorciser ses peurs ou on peut y voir un rôle cathartique qui contribue à la paix sociale. Ou peut-être est-ce simplement de l’absurde.
Voici plein d'autres photos de cette lugubre journée. Faites de beaux cauchemars !
Commentaires
berk, à la limite de l'insoutenable
cath