En fin de semaine, il me vient parfois (souvent) l’envie d’aller me dégourdir les jambes à l’extérieur. Pas trop loin de la maison, dans la ville chic de Sceaux, il y a un grand parc. Dans le parc, il y a des jardins à la française créé par Le Nôtre, très carré avec de longues allées rectilignes, mais aussi des secteurs plus sauvages avec des bois. Afin de rejoindre le parc, il faut traverser les quartiers résidentiels de Sceaux, avec de grandes demeures bourgeoises le longs des rues vertes et ombragées, le tout me rappelle les quartiers résidentielles des villes nords américaines. Il existe néanmoins une vraie différence. Une différence culturelle ? Les maisons françaises sont toujours cachés derrières des barrières, murs de pierre, grillage ou une haie, alors que les propriétés nord-américaines sont toujours ouvertes sur l’extérieur. Pour quelle raison les français préfèrent-ils se cacher ainsi ?
Au Parc de Sceaux, il y a toutefois un château qui n’est point caché derrière une haie, et on peut même le visiter. Construit à la demande de Colbert, ministre de Louis XIV, le château abrite aujourd’hui le musée de l’Île de France. Et moi ce que j’ai aimé lors de cette visite, c’est l’exposition consacrée à Zarafa. Zarafa, c’était la première girafe de France ! Elle a été offerte en cadeau à Charles X en 1826. Oui, déjà c’est rigolo d’offrir une girafe, mais c’est aussi toute une histoire ! Originaire du Soudan, Zarafa a traversé la Méditerranée en bateau jusqu’à Marseille, puis elle s’est rendu jusqu’à Paris à pied ! Pour les contemporains de l’époque, c’était très étrange de voir une girafe, un animal un peu mythique, surréaliste. Elle vécu pendant 18 ans au Jardin des Plantes et une véritable mode de la girafe passionne alors les Français. Ainsi, on trouve des médailles, des tissus, de la vaisselle, des moules à gâteau à son effigie ! Depuis, Zarafa a été naturalisé, il est possible d’aller la voir au Muséum d’Histoire Naturelle de La Rochelle.
Commentaires