Pendant que Sherbrooke a reçu ses dernières neiges et où il ne faut pas se découvrir d’un fil, à Paris en avril, il fait près de 30°C et l’on peut faire ce qu’il nous plait. Aussi nous avons décidé de nous mêler aux touristes pour monter sur un de ces bâtiments du centre ville parisien. Au sommet, de nos yeux ébahis nous contemplons la Cité et tout Paris. Mais où est Notre-Dame ? Ha je suis bête, nous n’avons pas fait un voyage spatio-temporel, nous sommes en plein dessus m’informe ma compagne de toute sa perspicacité. C’est au début du XIIe siècle que l’évêque de Paris décide de bâtir une prestigieuse cathédrale. En effet, c’était la mode à l’époque. La construction débute en 1163 et se termine en 1250, mais des embellissements et des améliorations entraînent la fin du chantier pour 1345. La vue est belle du sommet de Notre-Dame tout de même, de plus il fait très beau, les Prunus sont en fleur, le printemps est vraiment agréable. Le parvis est tout en bas, à côté les bâtiments de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu, plus loin nous apercevons la tour Eiffel, le dôme des Invalides. Pour Sandra, le gros bâtiment en avant de la tour Eiffel, c’est la faculté de Médecine. Si on se tourne un peu, on peut aussi voir le Panthéon, le Sacré Cœur perché sur sa colline et saint Eustache plus en avant. Les chimères et gargouilles grotesques pour faire fuir les mauvais esprits donnent un côté photogénique au panorama. On peut aussi pénétrer dans l’une des tours qui abritent le bourdon, une cloche de 13 tonnes qui sonne le fa dièse !! Et dessous, il y a un petit tabouret pour quand elle a besoin de se reposer ! De retour sur le Parvis il est sympa d’observer de plus près la façade et les portails et tous les petits détails avec les couleurs du soir. A l’époque, toutes les statues et décors étaient polychromes, les couleurs éclatantes devaient donner l’impression d’une vraie bande dessinée !
Commentaires
Et elle se nomme justement "La Savoyarde", cette cloche bien nommée.