Un pont c’est un intermédiaire, une transition, une traversée, c’est passer de l’autre côté, c’est une métaphore du lien et de l’union. Aujourd’Hui, j’allais non pas à Madison, mais à Mansonville pour aller vers le Mont Owl’s Head, au sud de l’Estrie, pas loin de la frontière américaine. Parfois, lorsque je vais d’un point A à un point B, j’aime faire un petit détour pour aller voir un pont couvert. Je n’ai point rencontré de dame pour me guider à travers les ponts couverts des cantons comme dans le film de Clint Eastwood. Mais voici tout de même quelques photographies. Il en existe plusieurs au Québec datant de la fin du XIXe ou du début du XXe siècle. Certains sont encore ouverts à la circulation, alors que d’autres, en moins bon état, sont maintenant fermés. Mais pourquoi ces ponts sont ils couverts ? Abris pour les voyageurs ? Lieu de rencontre pour les amoureux ? La raison est plus pragmatique. Les ponts étaient couverts d’un toit afin de protéger leurs structures des intempéries. Ainsi, leurs durées de vie étaient plus longues.
Et le Mont Owl’s Head pour finir… La montée est plutôt raide mais le paysage au sommet en vaut la peine. Une belle vue sur le Lac Memphrémagog. Côté Québec, on peut voir le Mont Orford. De l’autre côté, c’est le Vermont aux États-Unis.
Commentaires