« Du haut de ces montagnes, 8000 mètres nous contemplent »

Je vais aujourd'hui vous conter l'histoire de ma quête autour des Annapurnas. C'était dans le pays de fort fort lointain que débute ce périple, et c'était un 9 avril. Le tour des Annapurnas, c'est l'histoire d'une longue montée qui débute à 760 m d'altitude pour atteindre le fameux col de Thorung La, le plus haut du monde, à 5416 m d'altitude, puis une grande descente pour rentrer à la maison ! Vous le verrez, les paysages sont très diverses tout au long du trek. Bien sûr, la flore et la faune évoluent selon l'altitude, en fonction des étages alpins. Différentes groupes ethniques peuvent également être rencontrés tout au long du trek, des fermiers hindous en bas des vallées au lamas tibétains dans les plus haut village montagnard, des Gurung, des Thakali et des Manangba.
Depuis quelques années, une route est en construction de part et d'autre du tour des Annapurnas. Certains prédisent qu'à terme, le trek mythique n'existera plus et que les villages autrefois difficilement accessible devraient être modifiés, moins authentiques. Toutefois, la « route » est en réalité une piste accessible uniquement par des jeeps qui ne dépassent pas Dharapani ou Chame, des sentiers permettent de contourner la route, les panoramas restent inchangés et le treck reste encore une très belle expérience que je vais vous raconter dans l'ordre chronologique :

J1 Bus Pokhara + Besi Sahar 760 m → Ngadi Bazar 930 m
C'est le grand jour, mon sac est prêt et j'ai confié quelques kg de mes affaires non essentielles pour le trek à l'hôtel à Pokhara. Après 4 heures de bus, je démarre la marche à Besi Sahar, seulement à 760 m d'altitude, pour terminer 5 heures plus tard à Ngadi Bazar. Pour cela, je marche sur une route poussiéreuse emprunté par des jeeps qui n'a pas vraiment d'intérêt. Il fait chaud mais le temps est brumeux. C'est en me laissant charmer par une jeune aubergiste que je me retrouve dans une guest house à Ngadi Bazar où je passerai la nuit.

J2 Ngadi Bazar 930 m → Jagat 1300 m
La fameuse "route"
Je poursuis la marche dans un paysage champêtre, au milieu des cultures en terrasse, de riz, mais aussi de blé, de choux ou de pomme de terre. Je suis encore dans le creux d'une vallée encaissée, je n'ai pas encore de visibilité sur des sommets enneigés. Le dénivelé n'est pas encore trop important, mais c'est l'orage, mais aussi le mal au dos à cause du sac, qui me fait arrêté sous la pluie dans le village de Jagat.

J3 Jagat 1300 m → Bagarchhap 2160 m

La rivière Marsyangdi Nadi et Le Manaslu
Je longe des champs de Marijuana sauvage, des forêts de bambous, puis je continue la montée, toujours le long de la Marsyangdi Nadi, jusqu'à Tal, 1700 m, qui se situe juste au bord du lit caillouteux de la rivière, encaissée entre deux montagnes. Puis c'est la forêt. Le soir, je m'arrête pour la nuit à Bagarchhap. Je négocie comme toujours « room for free », en promettant de manger le soir ainsi que le petit déjeuner du lendemain dans l'auberge. Mais tout au long du parcours, les matelas sont soient trop durs soit trop mous ! Cela dit, si j'aime bien marcher tout seul, le soir à la guest house, c'est toujours sympa de pouvoir discuter avec d'autres randonneurs de toutes les nationalités. Que mange-t-on dans les montagnes ? Le plat national est le daal bhat, les népalais en mange tous les jours ! C'est du riz, une soupe de lentilles accompagné d'un curry de légumes. Le deuxième plat national, c'est les momos, qui ont pour origine en réalité le Tibet voisin. Il faut savoir que le prix du repas revient plus cher en comparaison de Katmandou ou Pokhara et il augmente avec l'altitude. Il faut penser aux efforts des porteurs qui apportent les ingrédients jusqu'à des altitudes si élevées ! Les boiled potatoes sont ce qu'il y a de meilleur marché, et de temps en temps une omelette pour les protéines ! Il est également possible de déguster différentes sortes de soupes, des chowmeins (les noodles chinoises) ou des spaghettis. Plus rarement, certaines guest houses proposent des pizzas et des lasagnes. Il ne faut pas s'attendre à une vraie pâte à pizza bien sûr, mais plutôt un genre de pâte de chapati avec des tomates et du fromage sur le dessus. Concernant les lasagnes, il faut imaginer deux couches de chapati avec la même garniture que pour la pizza ! Cela dit, la nourriture est correct, j'ai passé presque un mois dans les montagnes en tout, j'ai donc eu l'occasion de faire le tour de la carte !

J4 Bagarchhap 2160 m → Chame 2670 m
Ça commence à devenir vraiment beau, je suis maintenant au dessus des 2000 m d'altitude, il y a des sapins et je poursuis mon chemin sur une piste forestière. Je traverse le village traditionnel de Thanchok avec des maisons en pierre, entouré de champ cultivé en terrasse, et je peux voir le sommet du Manaslu qui culmine à 8156 m, puis à Chame le Lamjung
Himal avec ses 6931m.

J5 Chame 2670 m → Upper Pisang 3300 m

Aujourd'hui, j'affronte de belle montée bien raide dans une belle forêt de pins. Lors des pauses, je discute avec un groupe de Coréens, cela fait quelques jours que l'on se suit à faire les mêmes étapes. Ils sont rigolos, ils demandent à tous les randonneurs de passage d'où ils proviennent et précisent toujours ensuite, « moi je suis coréen ». Comme ils sont impressionnés que je fasse le treck sans guide ni porteurs, ils m'offrent des bonbons mais aussi des moules séchées ! Plus tard, la vallée s'ouvre enfin et la forêt devient moins dense. Je longe un flanc de montagne assez joli, particulièrement bien lissé, telle
une dalle inclinée, témoignage d'une érosion glaciaire ancienne, c'est le Paungda Danda. Enfin, je rejoins Pisang, un village en pierre où je vais passer la nuit. Il y a de nombreux moulins à prière, et des mani, ces pierres plates gravées de mantras bouddhiques tibétains. Le froid commence à se faire sentir le soir, je discute avec une canadienne dans la guest house avant un repos bien mérité.

J6 Upper Pisang 3300 m → Ngawal 3657 m
Le paysage le long du parcours devient plus alpin et plus sec. De grands aigles me survolent au dessus de ma tête. Je fais une pause pour le lunch dans le charmant village de maison de pierre de Ghyaru perché à 3670 m, je prends un thé et une soupe bien chaude pour me donner du courage. En effet, il neige, puis il y a de la brume et je ne voit rien des montagnes environnantes alors qu'un des plus beaux panoramas du treck devrait ici s'offrir à mes yeux. De plus, j'ai la diarrhée et j'ai mal au ventre. Je décide de m'arrêter dans le village suivant à Ngawal. Je suis tout seul dans l'auberge et l'aubergiste à le temps de me préparer un bon petit plat pour me requinquer !

J7 Ngawal 3657 m → Manang 3540 m
Le lendemain matin, je suis en pleine forme et il y a un soleil magnifique ! Je peux voir trois sommets du massif de l'Annapurna (le VI à 7525 m, le III à 7555 m et le II qui culmine à 7937 m), le Ganggapurna, lui, ne dépasse pas les 7454 m. Le sentier monte encore et je peux profiter du magnifique panorama, puis il redescend tranquillement vers Manang. De jolis chortens agrémentent le paysage au cours du parcours. Je rejoins d'abord le village pittoresque de Bragha et son monastère qui a plus de 500 ans, puis je débouche sur Manang, le but de l'étape d'aujourd'hui. Je suis maintenant sur les traces de l'expédition conduite par Maurice Herzog et Louis Lachenal en 1950 qui ont gravit pour la première fois l'Annapurna I à 8091 m.
Manang est un village un peu plus gros que tous les précédents traversés. Les lodges sont présentes à l'entrée du village, tandis que le reste est plus traditionnel avec d'anciennes maisons en pierre. Insolite, à Manang il y a un cinéma pour les randonneurs de passage, enfin en réalité un videoprojecteur dans une salle avec des bancs en bois. Tous les soirs, il y a une projection de Seven years in Tibet. Cela permet aussi d'écouter une bande originale de John Williams à 3500 m d'altitude ! A Manang il y a aussi plein d'enfants, aux joues brûlés par le soleil, il y a des hommes qui font du tir à l'arc pendant que les femmes tournent les moulins à prière.
Ngawal
Chortens entre Ngawal et Manang, l'Annapurna dans le fond
Village de Braga
Village de Manang
Villageois tirant à l'arc à Manang
Les spectateurs
Gangapurna, 7454 m
Chaîne des Annapurnas

J8 Manang 3540 m → Thorang High Camp 4840 m
Après Manang, c'est le début de la Grande Montée pour franchir le col ! Le temps est magnifique et je suis en pleine forme. J'ai tellement de globules rouges dans le sang que je fais en une journée ce que j'avais prévu sur deux jours, tel que conseillé pour l'acclimatation à l'altitude. En discutant avec d'autres randonneurs plus tard, nous nous disons que c'est un peu « crazy » tout de même ! Le paysage ressemble plus à de la haute montagne maintenant, la végétation est plus clairsemée, et il y a des points de vues magnifiques, je me sens vraiment au cœur de l’Himalaya. En sanskrit, Himalaya veut littéralement dire « demeure des neiges ».
A un moment, j'observe au loin un genre de bouquetin, c'est le jharal ou thar de l'Himalya. Mais je n'ai jamais rencontré de marmottes dans ces contrées... J’atteins Thorung Phedi (qui signifie « le pied de la montagne ») à 4450 m, le camps de base avant l'ascension du col, il fait encore jour et je me dis que j'ai le temps de monter jusqu'à Thorung high camp, à 4833 m d'altitude. L'ascension de ces 400 mètres de dénivelés, sur une piste presque à la verticale, est sans doute pour moi la partie la plus difficile de tout le trek. Sans doute à cause de l'accumulation de la fatigue de la journée, mais aussi de l'altitude. Il me faut environ 1h30 de temps pour parcourir la distance entre les deux camps, mais ce sentier me paraissait interminable. J'arrive épuisé au camp où je commande un plat de pâtes. Drôle d'atmosphère, certains randonneurs vomissent non pas parce qu'ils sont contents mais parce qu'ils ont le mal des montagnes, d'autres sont un peu stressés en se demandant s'ils arriveront à franchir le col. Mes pâtes terminées, je vais me coucher. Ici, pas de chichi, c'est la nuit au dortoir !
Caravane de mules !
C'est encore loin ?

J9 Thorang High Camp 4840 m → Thorung La 5416 m → Muktinath 3800 m
C'est le fameux grand jour ! Je ne sais pas si c'est à cause de l'altitude, du froid ou de l'excitation avant le passage du col, mais j'ai mal dormi. Je me lève vers 5h30 car tout le monde est aussi debout autour de moi. Il fait terriblement froid, et les alentours du camps, tout boueux hier soir, sont complètement verglacés. Après le tibetan bread with honey accompagné d'un thé bien chaud du petit déjeuner, je ne commencerai l'ascension que vers 7h du matin pour que le soleil réchauffe un peu l'atmosphère.
Je quitte le Thorung high camp
Il fait toutefois bien froid mais c'est très pratique : je porte en effet tous mes vêtements sur moi et mon sac et ainsi moins lourd ! Le ciel est d'un bleu parfaitement pur, les paysages sont grandioses, la piste est assez facile à suivre et la pente relativement douce, l'ascension devrait bien se passer. Certains passages sont dangereux toutefois car particulièrement glissant à cause de la neige gelée. D'ailleurs, mes fesses s'en souviennent ! Mais la principale difficulté vient du manque d'oxygène, je monte lentement, avec de nombreuses pauses pour reprendre mon souffle, mais sûrement. C'est au bout de 3 heures de montée que je parviens au col, le Thorung La Pass, le plus haut du monde, à 5416 m ! Tout le monde est content, certains randonneurs sautent de joie alors que d'autres, plus amorphes, sont complètement épuisés. D'autres encore se font des bisous, mais tout le monde se prend en photo devant le panneau qui annonce la fin du calvaire. I did it ! Moi aussi je l'ai fait et je peux dire à ma maman que je suis capable de survivre à plus de 5400 m, sans assistance, sans guide ni porteur. Je ne suis pas le seul bien sûr et je n'ai pas plus de mérite qu'un autre, mais je suis content tout de même.
Au sommet du Thorung La !!
Les drapeaux de prières volent au vent
Une fois le col franchi, l'expédition n'en est pas terminé pour autant ! Il faut maintenant entamer une longue descente vers Muktinath, 1600 m plus bas... Au moins 5 heures de marche. Il y a encore beaucoup de neige dans les premiers km, et la descente se fait parfois sur les fesses. Au fur et à mesure de la descente, le soleil devient plus chaud et je trouve une place agréable pour le pique-nique de midi un peu insolite : une boîte de pâté de petit garçon norvégien, que je me trimbale dans le sac depuis presque 4 mois maintenant ! Le paysage en face de moi est grandiose, il n'a absolument rien à voir avec celui de l'autre côté du col. Cette parti de l'Himalaya est à l'abri de la mousson ce qui rend le sol très aride. Je suis aux portes du Haut Mustang, une région éloignée encore peu touristique, ouverte aux étrangers seulement depuis 1992. Il faut un permis spécial, cher, pour y entrer, mais la région pourrait très certainement faire l'occasion d'un prochain voyage ! Enfin j’aperçois Muktinath, à 3800 m, il y a des temples, c'est en effet un lieu sacré, à la fois pour les hindouistes et les bouddhistes. Il y a bien longtemps, des gens ont découverts une fissure dans la roche d'où s'écoule de l'eau mais aussi d'où jaillit du gaz naturel brûlant avec une petite flamme. Cette alliance terre-eau-feu engendre le caractère sacré du lieux et de nombreux pèlerins viennent jusqu'ici, j'ai même vu un sadhu indien. Je suis aussi sur les terres du Yéti. Tout un tas de légendes, de témoignages insolites, mêlés au folklore religieux, concernant son existence supposé, abondent dans la région et au Tibet. Mais je ne l'ai malheureusement pas croisé pour cette fois.

J10 Muktinath 3800 m → Marpha 2670 m
Le col Thorung La entre les deux montagnes
Aujourd'hui je poursuis la descente baigné dans un paysage somptueux, de couleur ocre, un peu désertique, un peu lunaire. La matinée est magnifique et je traverse un de mes passages préférés du treck. Je pénètre dans la vallée de la Kali Gandaki, et j'ai un peu l'impression d'être seul au monde car je ne croise pas d'autres randonneurs. C'est tellement beau et je me croirais quelque part entre le Tibet et le Haut Mustang. L'absence de végétation et les pentes des montagnes érodées pourrait aussi faire penser à l'Islande.
Il faut prendre conscience que les sédiments formant ces montagnes proviennent du fond de la mer. En effet, l'Himalaya est le résultat de la collision de la plaque indienne et de la plaque eurasienne. Aujourd'hui encore, l'Inde continue de s'enfoncer sous la plaque eurasienne à une vitesse de 5 cm par année, soulevant ainsi toujours plus haut les montagnes de l'Himalaya et du plateau tibétain derrière. Il est possible de trouver des fossiles d’ammonites mais je n'en ai point vues, en dehors de ceux vendus à Muktinath. Ces ammonites noires (shaligrams) sont en effet un symbole de Vishnu. Je passe par le joli village de Jharkot, perché sur une colline, à 3500 m, avec un monastère rouge, des moulins à prières, un grand chorten et des totems animistes.
Jharkot
Khingar
Puis c'est au tour d'un autre village paisible, Khingar à 3400 m, avant de poursuivre la descente vers Kagbeni à 2840 m où j'arrive à l'heure de la pause du lunch. Au bord de la rivière Kali Gandaki, Kagbeni (qui signifie « Fort auprès des deux rivières ») est un charmant village médiéval, autrefois un important point de passage des caravanes entre le Tibet et l'Inde lors de la traversée de l'Himalaya. C'est la « route du sel ». Le plateau tibétain était en effet autrefois un océan. A côté des fossiles d'organismes marins, il reste d'autres traces de cette époque : des lacs salés dont le sel était exporté vers l'Inde.
Aujourd'hui, tout autour du village de Kagbeni, l'irrigation permet le développement de cultures et d'arbres qui contrastent, tel un oasis de verdure, avec le paysage désertique alentour. Je poursuis la descente dans la vallée pendant l'après midi, mais une tempête de vent et le sable qui me fouette le visage rendent la balade moins agréable. Le sentier passe dans le lit rocailleux et plat de la rivière. Après Jomsom, un bourg plus gros que les autres et que je n'ai pas trouvé très intéressants, j'arrive fatigué à Marpha, à 2670 m d'altitude, après une longue journée de 10 heures de marche.
Village de Kagbeni

J11 Marpha 2670 m → Beni 830 m
ruelle de Marpha
Je reste un moment le matin à visiter le village traditionnel de Marpha. Les rues pavées serpentent entre les maisons anciennes en pierres, peintes à la chaux, dont les toits sont recouverts de tas de bois fendus. Marpha est entourée de pommiers, et à cette époque de l'année, ils sont en fleurs ! Les habitants confectionnent du jus de pommes, que j'ai goûter pour le petit déjeuner, vendent des pommes séchées, et aussi un petit alcool local, le Marpha brandy. Mais je n'ai pas trouvé de cidre !

Après Marpha, je triche en prenant le bus en direction de Tatopani. Ce sont des mini bus tout terrain qui font la liaison et je me retrouve dans une position particulièrement inconfortable, au milieu de l'allée, sur un siège en bois, pendant plusieurs longues heures. Je voulais ensuite poursuivre la route avec trois ou quatre jours de marche supplémentaire, en direction de Gorepani et Poon Hill. Au fur et à mesure de la descente, on retrouve de la végétation, on passe des forêts de conifères, aux forêts de feuillus, puis à des paysages tropicaux ! Je me trompe complètement et je vais jusqu'au terminus, à Beni, au lieu de descendre à Tatopani. Je suis maintenant beaucoup trop loin de mon projet initial. Je prendrais donc le bus le lendemain en direction de Pokhara. Avec le recul, ce n'était peut être pas une si mauvaise idée. Trois jours de grosses pluies consécutifs auraient complètement gâché la marche.
Village de Marpha
Biens sûr, pour apprécier l'intégralité des photos que j'ai pris au cours du trek, il vous faut cliquer par ici, en plus, c'est dans l'ordre chronologique. 

Commentaires

mamounette a dit…
je n'ai qu'un mot à dire BRAVO !
maintenant il faut te requinquer et reprendre quelques kilos car tu me sembles bien amaigri....
Bisous
Anonyme a dit…
Bravo, bravo, bravo !
Tu l'as donc fait, et en plus, tout seul et dans la neige !
C'est grand !
Jacques (de Montpellier)
Anonyme a dit…
Tu t'es habitué/acclimaté à l'altitude plus vite que la moyenne semble-t-il et, avec tous ces globules rouges accumulés tu pourrais presque entreprendre une carrière sportive .
J'aime bien le symbole de la petite boite de pâté et l'opinel( ne manque qu'une boite de pâté Le Henaff )
Et maintenant , en route pour... ???

Le voyageur hypothetique
Unknown a dit…
Bravo pour cette belle randonnée.
Nous y étions il y a exactement 27 ans à la même époque et nous demandions ce qu'était devenu ce magnifique trajet. Les somptueuses photos nous rassurent.
Tu dois te sentir en super forme mais pense à bien recharger tes batteries pour poursuivre ta route.

les parents de Sandra

mamie a dit…
tu nous étonneras toujours mais tu nous fait un peu peur taches de nous revenir bien vite et en forme bravo