A partir de Strasbourg, c’est facile de prendre le train pour l’Allemagne n’est ce pas. Me voilà donc aujourd’hui à Nuremberg. J’arrive dans une immense gare, c’est l’Hauptbahnhof. Je peux ensuite téléphoner à mon hôte de couchsurfing, et je dois prendre le métro pour la rejoindre. J’ai en effet été hébergé deux nuits chez une fille de Taïwan. Cela fait seulement 4 mois qu’elle habite ici, mais paradoxalement, je comprends mieux l’anglais avec l’accent chinois qu’avec l’accent américain… Tout était très bien, nous avons parlé de Taïwan (là où est le véritable gouvernement chinois m’a t’elle dit) et de la France. Elle m’a préparé de la cuisine chinoise pendant que je lui ai confectionné des crêpes. Elle m’a aussi emmené visiter sa ville d’adoption.
Pour un Français, lorsqu’on pense à Nuremberg, c’est essentiellement pour son rôle dans la seconde guerre mondiale (Hitler l’a en effet élevée au rang de « capitale idéologique du IIIe Reich »), et le fameux procès de Nuremberg, un tribunal international qui a tenté de juger les dirigeants du troisième Reich et introduit la notion de crime contre l’humanité. Nuremberg possédait toutefois une riche histoire bien avant la seconde guerre mondiale. La ville a aujourd’hui été reconstruite suite aux intenses bombardements, mais il reste aussi quelques monuments originaux.
La vieille ville (Alstadt) est entourée de rempart, elle peut se parcourir à pied, ou à vélo (il y en a beaucoup en Allemagne). L’accès est interdit ou limité, aux voitures. Sur un promontoire se dresse le château impérial, le Kaiserburg, nous avons également une vue sur la ville. Nous allons visiter la Lorenzkirche (église Saint Laurent) et nous assistons à un concert d’orgues. Nous rencontrons aussi une Japonaise qui voyage toute seule en Allemagne pendant cette période de fête.
La vieille ville (Alstadt) est entourée de rempart, elle peut se parcourir à pied, ou à vélo (il y en a beaucoup en Allemagne). L’accès est interdit ou limité, aux voitures. Sur un promontoire se dresse le château impérial, le Kaiserburg, nous avons également une vue sur la ville. Nous allons visiter la Lorenzkirche (église Saint Laurent) et nous assistons à un concert d’orgues. Nous rencontrons aussi une Japonaise qui voyage toute seule en Allemagne pendant cette période de fête.
Marché de Noël, Nuremberg |
Puis, toute proche de là, nous nous rendons sur une grande place, le Hauptmarkt. C’est le lieu du marché depuis les temps médiévaux, mais à cette époque de l’année, il y a plein de petites cabanes en bois : Nuremberg héberge le plus ancien et le plus grand marché de Noël d’Allemagne : le Christkindlesmarkt. Bien sûr, j’ai testé le Lebkuchen, le pain d’épices traditionnel. Sur la place s’élève le Schöner Brunnen, la belle fontaine, telle une flèche gothique, aujourd’hui toutefois un peu étouffé par les nombreux chalets du marché de Noël. A côté, il y a une église avec une jolie façade qui longe la place, c’est la Frauenkirche.
Le lendemain, j’ai fait une excursion pour Rothenburg ob der Tauber. Étonnamment, il faut changer trois fois de trains pour s’y rendre, mais finalement le trajet prend seulement une heure de temps.
Rothenburg, à l'abris de ses remparts |
Rothenburg, c’est un peu la Carcassonne allemande. La ville est en effet située sur un plateau, un promontoire qui domine la rivière Tauber. Elle est entièrement entourée de remparts et, à l’intérieur, la ville médiévale est parfaitement préservée, elle a en effet été épargné par les bombardements. Les premières fortifications ont été édifiées il y a 1000 ans, puis au XIIe siècle, c’est l’empereur germanique Conrad III qui construit un château (il sera détruit suite au tremblement de terre de 1356). La cité devient prospère, mais le commerce s’essouffle après le XVIIe siècle (notamment après la guerre de trente ans qui avait déjà ravagé l’Europe à l’époque). La cité s’enfonce dans son isolement, mais c’est ce qui a permis qu’elle ait conservé son caractère si romantique. C’est au XIXe siècle que la cité est « redécouverte » par les peintres romantiques, elle est aujourd’hui une des plus belles villes d’Allemagne.
Plönlein, Rothenburg |
C’est sûr que Rothenburg est une ville touristique, mais j’étais très content d’être ici. Le patrimoine historique et architectural et très riche. J’ai déambulé dans les ruelles avec toutes ces maisons anciennes à colombage, au centre, il y a la Marktplatz, avec son marché de Noël, et l’hôtel de ville (Rathaus) de style renaissance mais dont la façade était en rénovation lors de ma visite. La Schmiedgasse est une rue bordée de maisons splendides, elle débouche à une petite place, la Plönlein, à la bifurcation de deux rues, proche de l’une des portes médiévales de la cité. C’est le lieu photogénique par excellence qui caractérise la cité. Alors j’ai pris la photo comme tout le monde ! Je peux également marcher sur le chemin de ronde le long des remparts et il y a de beaux points de vue sur la campagne alentour, la rivière et des fermes en contrebas. Et bien sûr, j’ai gouté la spécialité locale, c’est le Schneebälle (ou Snowballs en anglais), cela ressemble un peu à une bugne roulée en boule. J’étais ensuite recouvert de sucre en poudre de la tête au pied, ce qui est des plus glamours dans cette belle ville romantique !
Et puis pour conclure, je vous le dis en allemand pour l’occasion, Gutes Neues Jahr!
Et puis pour conclure, je vous le dis en allemand pour l’occasion, Gutes Neues Jahr!
Campagne autour de Rothenburg |
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