Je continue ma route vers le nord pour arriver à Xi-an (西安), la capitale du Shaanxi. C'est une ville un peu historique car c'était l'ancienne capitale de la Chine, du XIe siècle avant notre ère, jusqu'au milieu du Xe siècle de notre ère, pendant les dynasties Zhou, Qin, Han et Tang. La ville est aussi considérée comme le départ de la route de la soie.
Il existe une minorité musulmane à Xi-an, arrivé là par la route de la soie. Je suis allé visiter la grande mosquée, au cœur du centre ville, d'architecture toute chinoise ; elle est pas mal vieille, elle aurait été fondée sous la dynastie Tang (VIIIe s), mais reconstruite ensuite sous la dynastie Ming (XIVe s). A côté de la mosquée, le quartier musulman est très animé, notamment le soir, avec des bazars, des marchés et des restaurants, c'est ici que j'ai mangé chaque soir pendant mon passage à Xi-an. Dans les spécialités, j'ai goûté les galettes de sésame, le yangrou pao mo (c'est une soupe avec du mouton et un genre de pain qu'il faut s'amuser à découper en petits morceaux pour mettre dedans), et aussi plusieurs genres de pâtes. C'est des pâtes extra fraîches, le cuisinier les prépare devant moi, ça m'a assez impressionné, car en quelques minutes, il malaxe la pâte, on imagine qu'il va préparer un pain, mais non, avec ses doigts au bout d'un moment, ça fait des filaments en forme de pâtes ! C'était très bon ! Pendant tout le repas, j'ai discuté avec un serveur, enfin, il ne parlait pas anglais. Mais j'ai sorti mon mini livre pour apprendre le chinois, je peux dire mes phrases favorites, et il y a même des images ! Ça lui a beaucoup plus. Puis il faut apprendre à compter. Il connaissait que fifteen, il le répétait tout le temps ! En fait, c'est le prix des plats qu'il vend !
Tour du Tambour, Xi-an |
Quartier musulman à Xi-an |
A Xi-an, j'ai visité d'autres vieux trucs comme la grande pagode de l'Oie sauvage, construite sous les Tang, la muraille d'enceinte qui entoure complètement la « vieille ville » (c'est un carré de 13 km de diamètre!), la tour aux tambours, des temples.
Mais bien sûr, l'un des trésors incontournables de Xi-an, c'est d'aller voir la fameuse armée de soldat de terre cuite. Le site a été découvert en 1974, puis inscrit au patrimoine mondial culturel par l'UNESCO en 1987. Mais quelle est son origine ? C'est un mausolée. On le doit à Qin Shi Huang. Celui-ci mit fin à la période féodale en conquérant un à un l'ensemble des Royaumes combattants entre 230 et 221 avant notre ère. Il devient l'unificateur de l'empire de Chine, et le fondateur de la dynastie Qin (221 à 207). Il est aujourd'hui encore reconnue comme le fondateur de la Chine. Il standardisa l'écriture, la langue, la monnaie, les poids et les mesures et il est vu comme le père de la Grande Muraille de Chine, mais il est également connue pour son caractère cruel et autoritaire. Il repose maintenant avec son armée en terre cuite, les chars, les chevaux et tout ça. Il y en a des milliers. A l'origine, les soldats étaient en parti colorés et portaient tous une arme. La tombe proprement dite, un tumulus de 115 m de haut, n'a encore toutefois jamais été explorée, cela pour des raisons de sécurité, et son continu reste en partie mystérieux.
Mais bien sûr, l'un des trésors incontournables de Xi-an, c'est d'aller voir la fameuse armée de soldat de terre cuite. Le site a été découvert en 1974, puis inscrit au patrimoine mondial culturel par l'UNESCO en 1987. Mais quelle est son origine ? C'est un mausolée. On le doit à Qin Shi Huang. Celui-ci mit fin à la période féodale en conquérant un à un l'ensemble des Royaumes combattants entre 230 et 221 avant notre ère. Il devient l'unificateur de l'empire de Chine, et le fondateur de la dynastie Qin (221 à 207). Il est aujourd'hui encore reconnue comme le fondateur de la Chine. Il standardisa l'écriture, la langue, la monnaie, les poids et les mesures et il est vu comme le père de la Grande Muraille de Chine, mais il est également connue pour son caractère cruel et autoritaire. Il repose maintenant avec son armée en terre cuite, les chars, les chevaux et tout ça. Il y en a des milliers. A l'origine, les soldats étaient en parti colorés et portaient tous une arme. La tombe proprement dite, un tumulus de 115 m de haut, n'a encore toutefois jamais été explorée, cela pour des raisons de sécurité, et son continu reste en partie mystérieux.
Les fameux soldats en terre cuite |
J'ai ensuite rejoint Pékin, Beijing, la capitale par un long voyage en train. En chinois, le train s'écrit 火车 et se prononce huǒchē. 火 huǒ, c'est le feu, et 车 chē, la machine ou véhicule. Les chinois aiment beaucoup les mots composés. Un des premiers mots que j'ai appris, c'est huǒchēzhàn (火车站), c'est la gare, et parfois je devais demander dans quelle direction elle était. Littéralement, cela signifie "station pour la machine de feu". Dans le même ordre d'idée, la voiture c'est 汽车 (qìchē) qui signifie la machine à vapeur ! Le vélo, c'est 自行车 (zìxíngchē), la machine qui permet de se déplacer par soi-même. Mais revenons à notre train, départ prévu à 19h de Xi-an pour une arrivée à Beijing vers 8h le lendemain. Sauf que celui-ci était particulièrement lent car nous sommes arrivé à 19h30 finalement... Moi qui pensais les retards de train impossible en Chine, quand cela arrive, ils ne le font pas qu'à moitié ! Du coup, je décide d'aller prendre un double cheese burger au McDo en face de la gare en arrivant, pour changer du riz. C'est deux fois plus cher que de manger chinois et deux fois moins bon ; de plus j'avais encore faim en sortant ! Bref, aucun intérêt !
Vue depuis le Parc Jingshan, Beijing |
Beijing (北京,
la capitale du nord) est la capitale politique, économique et culturelle de la Chine, avec aujourd'hui 19 millions habitants. C'est une grosse ville, avec ses buildings et ses larges avenues qui rendent la ville peu conviviale. Il reste toutefois encore des quartiers traditionnels et populaires qui n'ont pas été détruit et que j'ai apprécié, les hutongs, quartier de maisons basses. A Beijing, j'ai du prendre quelques jours pour travailler, je devais présenter mes travaux de recherche à l'académie des sciences de Chine, j'ai donc manqué de temps pour vraiment visiter la ville. J'ai manqué la Grande Muraille, mais je suis toutefois allé visiter le palais impérial, la cité interdite, qui abrita 24 empereurs, des Ming aux Qing, de 1420 à 1911. En tout cas, je ne savais pas que c'était si grand, il y a des cours immenses, de nombreux bâtiments avec des noms poétiques, le pavillon de la tranquillité terrestre, le pavillon de la pureté céleste, celui de la longévité tranquille, celui de l'harmonie suprême...
La Cité Interdite, Beijing |
Si vous voulez voir les photos de la Chine, pour réviser un peu le parcours, c'est par ici. Et c'est donc sur cette sérénité harmonieuse que je conclurai cet article, en toute quiétude, mélodieuse, gracieuse et équilibrée.
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