C’est le temps des sucres et de la fabrication du sirop d’érable. Comment ça marche, c’est au début du printemps que cela se passe. Il faut qu’il gèle la nuit mais qu’il dégèle la journée. La technique consiste à récupérer l’eau d’érable qui se trouve dans le tronc, une substance que l’on récolte juste avant le réveil de l’arbre et la montée de la sève. Il faut donc inciser l’arbre et un système de tubulure dans toute l’érablière permet de récupérer l’eau d’un grand nombre d’arbre. Cette eau contient 2 à 3% de sucre. Dans la cabane à sucre, l’eau est bouillie dans un évaporateur ce qui permet de concentrer le sucre. Un érable peut produire 60 à 160 litres d’eau par saison et il faut environ 40 litres de ce liquide pour fabriquer 1 litre de sirop d’érable. Voilà, pour le côté technique c’est fait, maintenant passons au côté gastronomique. Nous étions réunis à l’intérieur même d’une cabane en bois accessible par l’intermédiaire d’un chemin boueux et visqueux (nous sommes en période de dégel) et encerclé de chevreuils éclaireurs. La soirée à débutée par une soupe aux pois (pas très bonne), puis des fèves au sirop d’érable, du jambon arrosé de sirop d’érable, des œufs pochés au sirop d’érable, des oreilles de crisses (du lard grillé), et enfin pour terminé des crêpes au sirop d’érable ! La digestion de ces mets n’est pas forcément une tâche facile ! Alors évidemment pour terminer en beauté et faire passer le tout, la soirée se termine par la tire sur la neige. La technique consiste à faire chauffer une nouvelle fois le sirop d’érable pour que celui-ci devienne plus consistant. Le liquide est ensuite déposé sur la neige. On peut ensuite la récupérer et la déguster grâce à une spatule en bois, parfait pour se sucrer le bec ! Et bien voici que se termine la description de mon séjour traditionnel à la cabane à sucre.
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